Le printemps au pays : 13 conseils pour les amoureux de la nature

Les journées se font plus longues, le soleil est plus présent et la nature se réveille lentement mais sûrement. Pour beaucoup, le printemps est le meilleur moment de l’année pour prendre l’air et admirer le réveil de la faune et de la flore après une longue pause hivernale. Affûtez tous vos sens et profitez de toutes les belles expériences à vivre au printemps dans notre beau pays !


1. L’éveil des mammifères et des amphibiens

Apprenez à reconnaître les traces d’animaux

 

La nature est peuplée d’animaux sauvages, souvent trop peureux pour se montrer. Repérez leurs traces et identifiez les habitants de la forêt !

  • Si vous trouvez une empreinte de sabot, il y a probablement des chevreuils ou des sangliers dans le coin. Si l’empreinte est plus petite qu’une clé (4,5 cm), il s’agit sans doute du sabot étroit et pointu d’un chevreuil.
  • L’empreinte d’un sanglier ne mesure pas plus de 12 cm de long et est plus large que celle d’un cervidé.
  • Vous pensez être sur la piste d’un renard ? À moins qu’il s’agisse d’un chien ? L’empreinte de la patte du renard est allongée et les pelotes digitales et la pelote plantaire sont plus éloignées que chez le chien.

Découvrez d’autres conseils pour pisteurs en herbe >

©www.zoogdiervereniging.nl


Participez au sauvetage des crapauds

 

En plein hiver, les amphibiens sombrent dans un sommeil profond. Ils se réveillent en février et cherchent instinctivement un endroit approprié pour se reproduire, dans les ruisseaux et les mares. Ils doivent pour cela souvent traverser une rue ou une route, ce qui représente un gros risque puisque de nombreux crapauds et grenouilles encore un peu endormis se font écraser. 

 

C’est la raison pour laquelle Natagora organise le Sauvetage des Batraciens dans toute la Wallonie. Des bénévoles invitent les automobilistes à rouler plus lentement et installent des « barrières à batraciens » pour empêcher les amphibiens de traverser la route. Les barrières guident les crapauds et les grenouilles vers des seaux, qui permettent de les déplacer quotidiennement en toute sécurité. 

 

Vous pouvez vous aussi participer au sauvetage des amphibiens ! Rendez-vous sur le site Internet de Natagora et rejoignez un groupe de bénévoles près de chez vous.

 

Envie de savoir comment se passe une telle opération de sauvetage ? Sofie et sa fille Nina aiment beaucoup les crapauds et les aident volontiers à traverser.

LE SAVIEZ-VOUS ? De telles opérations de sauvetage permettent de découvrir des espèces rares et de repérer les bassins de reproduction favoris des amphibiens. Des informations très utiles pour encore mieux protéger les espèces !

2. L’éclosion des fleurs printanières

Apprenez à reconnaître les fleurs et plantes sauvages

 

Êtes-vous capable de reconnaître instantanément les fleurs et autres plantes ? Pour vous aider, vous pouvez vous munir d’un guide ou faire des recherches sur base des photos prises en chemin une fois de retour à la maison. Ou encore installer une application de reconnaissance d’images.

  • PlantNet (AppleAndroid) : plus de 20 000 espèces sont déjà reconnues par cette application, développée par des scientifiques français.
  • Seek (AppleAndroid) : application gratuite qui permet d’identifier 30 000 espèces de plantes, champignons, oiseaux et autres.
  • Plantsnap (AppleAndroid) : si vous voulez aussi apprendre à reconnaître les champignons ou les plantes grasses, Plantsnap pourrait être l’application qu’il vous faut.

©www.medium.com


Laissez-vous émerveiller par les floraisons printanières

 

La meilleure façon de dire adieu à un hiver long et terne est de partir en quête des plus belles floraisons printanières. En Flandre, le magnifique bois de Hal se pare d’un tapis bleu-mauve, un spectacle populaire bien au-delà de nos frontières. Il ne faut toutefois pas aller bien loin pour admirer un beau tapis de fleurs. Outre les jacinthes sauvages, il y a plein d’autres fleurs précoces à observer dans la forêt. Que diriez-vous d’explorer l’un de ces trésors cachés ce printemps ?

  • Au nord de Mons se trouve le bois de Ghlin. Peu le savent, mais cet endroit se couvre lui aussi de jacinthes au printemps.
  • Dans le monde enchanté du bois de Silly dans le Hainaut, le sous-bois est couvert de petites clochettes violettes.  
  • Vous préférez la blancheur de la magnifique anémone des bois ? Les prairies humides de l’Argonne dans le nord de la France valent alors le détour.

CONSEIL : profitez visuellement du spectacle, mais ne cueillez pas les fleurs et restez sur les chemins. Ce n’est qu’ainsi que nous pourrons continuer à profiter de ces superbes paysages fleuris pendant de nombreuses années à venir.

3. Le réveil des oiseaux

Apprenez à reconnaître le chant des oiseaux

 

Certains ont un don pour reconnaître n’importe quel oiseau au premier gazouillis. Grâce à ces applications, vous pourrez aussi les reconnaître en un clin d’œil.


Appréciez le calme dans une zone de silence

 

Vous cherchez l’endroit idéal pour vous vider la tête au son du bruissement des arbres et du chant des oiseaux ? En Flandre, certains espaces sont officiellement qualifiés de « zones de silence ». Mais vous trouverez aussi des réserves naturelles offrent un habitat idéal à toutes sortes d’oiseaux de l’autre côté de la frontière linguistique. En tant que promeneur, le calme vous est offert en prime. Respectez-le aussi. 

 

Profitez de la tranquillité dans les Hautes Fagnes, le parc naturel Viroin-Hermeton ou la vallée de la Sûre. Ou bien allez observer les chouettes dans la réserve naturelle de Heid des Gattes à Aywaille. La réserve naturelle Prés Rosières à Deux-Acres, le seul parc naturel à cheval sur les Régions wallonne et flamande, vous permet également d’apprécier le silence tout en scrutant le ciel à la recherche de visiteurs à plumes.

 

Découvrez les sites d’observation ornithologique partout en Belgique.

©www.vlaanderenvakantieland.be

LE SAVIEZ-VOUS ? Envie d’augmenter vos chances de vous retrouver en tête à tête avec les oiseaux ? Allez vous promener le matin ou en fin d’après-midi, ou en semaine. Maintenant que les journées s’allongent, les chances de profiter du calme se multiplient.

4. Le réveil des arbres

Un verre de sève de bouleau, ça vous dit ?

 

Nous connaissons tous la sève de l’érable canadien sous le nom de sirop d’érable, mais saviez-vous que nous extrayons également la sève des arbres dans nos contrées ? Pas celle de l’érable, mais du bouleau. Au début du printemps, lors de la montée de la sève, elle est facile à récolter. Voici comment procéder :

  • Percez un petit trou (d’environ 2 cm de diamètre) à la base du tronc.
  • Enfoncez-y un bouchon perforé. 
  • Insérez un tuyau en plastique que vous laisserez pendre dans une bouteille ou dans un seau. 

Le processus est lent – il faut parfois des semaines pour remplir un seau – mais le jus ainsi obtenu est délicieux, légèrement sucré et extrêmement bon pour la santé ! Après la récolte, n’oubliez pas d’obturer le trou à l’aide d’un bouchon en bois. Autrement, l’arbre risquerait de se « vider » ou d’être infecté par des insectes et des bactéries.

©www.visitlimburg.be

LE SAVIEZ-VOUS ? La sève de bouleau développe naturellement des enzymes d’acide lactique grâce aux sucres naturels qu’elle contient. Une source de bienfait pour votre flore intestinale et un excellent probiotique

Promenez-vous en forêt

 

La randonnée a été érigée au rang de sport national l’année dernière. Envie d’aborder votre promenade dans les bois un peu différemment ?

  • Le Parc Forestia, près de Spa, propose des parcours d’escalade et de grimpe pour tous les âges. Aventurier accompli ? Ne manquez pas de tester le Bourdon, une tyrolienne sensationnelle de pas moins de 40 mètres de long (à partir de 6 ans). Vous avez le vertige ? Profitez simplement du magnifique parc animalier.
  • La plus grande zone forestière de Flandre porte le nom bien choisi de Bosland. Ce paradis vert près de Lommel comprend un superbe bois récréatif qui stimulera à coup sûr l’imagination de vos petits explorateurs. La piste « Pédalez dans les arbres », perchée à 10 mètres de hauteur, vaut aussi le détour !
  • Vous visez encore plus haut ? Rendez-vous alors au Promenoir des Cimes dans le parc naturel des Plaines de l’Escaut : une passerelle suspendue à 16 mètres au-dessus du sol s’y faufile à travers les feuillages des chênes, des frênes et des hêtres.
  • Si vous voulez faire une vraie randonnée, parcourez les 104 km de l’Escapardenne Eisleck Trail à travers les Ardennes luxembourgeoises. Pas en une après-midi bien sûr. Vous pouvez faire ce parcours par étapes et profiter de l’hospitalité luxembourgeoise le soir venu. 

©www.visitlimburg.be


5. Le réveil des champignons

Cueillez les champignons des yeux

 

Même si elle est interdite en Flandre, la cueillette des champignons est autorisée en Wallonie. Dans les forêts domaniales dépendant de la Région wallonne, vous pouvez cueillir des champignons pour votre consommation personnelle du lever au coucher du soleil. Cela représente un volume de 10 litres ou un seau bien rempli par personne et par jour. 

 

Attention : certains champignons comestibles et vénéneux se ressemblent à s’y méprendre. À défaut des connaissances requises, la cueillette des champignons peut être carrément dangereuse. Régalez-vous donc plutôt visuellement et photographiez les spécimens les plus photogéniques, que vous pourrez vous amuser à identifier de retour chez vous.


Assistez à la magie de l’aube

 

Si on associe généralement les champignons à l’automne, sachez qu’ils pointent aussi le bout de leur chapeau au printemps. C’est notamment le cas des morilles, des gyromitres ou des mousserons. Tapis sous une épaisse couche d’humus, ils apparaissent à la faveur des douces températures et des pluies.

 

Pourquoi au printemps ? Parce que la plupart des champignons de printemps décomposent les matières organiques mortes. Alors qu’à l’automne, le champignon peut se nourrir du système racinaire d’un arbre, au printemps, toute l’énergie des arbres est consacrée à la formation des feuilles et des fruits. Le mycélium tire moins de sucres de l’arbre qu’à l’automne et entame une opération de nettoyage pour trouver de la nourriture.

 

Pour chercher tranquillement les champignons de printemps parmi les feuilles mortes, mettez-vous en route à l’aube ! Programmez votre réveil avant le lever du soleil et baladez-vous parmi les arbres aux aurores. Loin de la foule, vous pourrez savourer la nature en toute tranquillité.

©Peter Otto


3 activités printanières

Organisez un pique-nique !

 

Au Japon, les floraisons printanières donnent le coup d’envoi de la saison des pique-niques. Adoptons cette bonne habitude et emportons notre panier de pique-nique dans ces lieux enchanteurs dès l’apparition des premières fleurs :

  • Domaine Solvay à la Hulpe, dans la périphérie de Bruxelles, facilement accessible en bus. 
  • Bois des Rêves à Ottignies, avec piscine extérieure, aires de pique-nique et zones de barbecue couvertes. 
  • Domaine de Chevetogne, où vous pouvez pique-niquer au bord de la piscine, de l’aire de jeux ou du parc animalier.

Envie de vous régaler en plein air ? Grâce à cette check-list pratique, vous n’oublierez rien pour réussir votre pique-nique.


Nuitée originale en haut d’un arbre

 

Difficile d’être plus proche de la forêt qu’en passant la nuit dans une cabane perchée dans un arbre. Vous verrez les feuilles des arbres pousser sous vos yeux et peut-être recevrez-vous la visite d’un espiègle écureuil de bon matin. Voici déjà quelques bonnes adresses :

  • Les cabanes dans les arbres d’ICI dans les Ardennes belges vous invitent à déconnecter dans un calme absolu, loin de l’agitation de la ville. Tout le luxe dont vous avez besoin se trouve dans la nature.
  • Profitez de l’environnement vert et boisé de Damme, dans les cabanes perchées de Boomkamp. Vous y jouirez d’une vue imprenable sur la verdure et le pittoresque château.
  • Mon Lit dans l’Arbre recèle plein de secrets que vos enfants prendront plaisir à percer. Trouveront-ils la porte d’entrée ? Et que se passera-t-il s’ils tournent cette poignée ? Vous le découvrirez à Martilly.
  • L’aventure est au rendez-vous dans les Tree Tents du domaine des Grottes de Han, au milieu d’un parc animalier, sans eau courante ni électricité. Oserez-vous relever le défi ?

©www.glampings.nl


Mettez-vous au plogging

 

Vous avez envie d’un printemps actif ? Vous en avez assez de la marche, du vélo et – bâillement – du jogging ? Testez le plogging ! Cette nouvelle discipline vous permet d’améliorer votre condition physique tout en contribuant à un monde meilleur. En effet, le plogging consiste à ramasser des déchets pendant votre jogging. Une initiative bien utile, car on ne peut plus se promener le long de belles routes de campagne ou de forêt sans voir le sol jonché de canettes, de papiers et parfois même de robots de cuisine.

 

Envie de participer à la résolution du problème ? Pour ramasser chaque déchet, vous devez vous baisser et plier les genoux, ce qui constitue un formidable entraînement pour vos jambes et votre diaphragme. Alors, enfilez vos chaussures de running et n’oubliez pas votre sac poubelle. Bon plogging ! 

 

En savoir plus sur le plogging >

©www.natuurpunt.be

Découvrez nos conseils printaniers et tombez sous le charme de la nature près de chez vous ! Le photographe amateur Niki est lui aussi amoureux des merveilles de la nature belge.


Que diriez-vous d’admirer le réveil du printemps dans toute sa splendeur cette année ? Munissez-vous de jumelles lors de vos escapades en plein air pour ne rien manquer !


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