Comment survivre à la Hagelandse 101 ?

« Pour moi, la Hagelandse 101 était l’occasion rêvée de franchir une barrière magique : 100 km en une fois. C’est une étape incontournable pour tout coureur. Ce qui est encore mieux, c’est que l’aventure s’est déroulée dans ma propre région. Le Hageland a tout pour plaire : des paysages vallonnés et verdoyants et des sentiers paisibles sur lesquels on peut vraiment s’amuser. Cette combinaison de souffrance et de beauté naturelle rend le voyage unique. Le fait que l’on puisse littéralement vivre ce type d’expérience presque au bout de son jardin est très spécial. »

« Ma préparation a déjà commencé en avril, avec le marathon European Running Championships (de Bruxelles à Louvain). Cette course m’a donné une base solide et a prouvé que j’étais en pleine forme. À partir de là, j’ai intensifié progressivement l’entraînement. En moyenne, j’ai couru environ 90 km par semaine, et même jusqu’à 110 km lors des semaines les plus intenses. Cela semble beaucoup, mais c’est vraiment nécessaire pour permettre au corps de s’habituer à cet effort de longue durée. De mai à août, j’ai parcouru près de 1 500 km à pied. Cela représente beaucoup d’heures sur la route, mais cela m’a procuré la confiance dont j’avais besoin. Car lorsque vous traversez une telle période d’entraînement sans blessure, vous savez que votre corps est prêt à relever le défi. »

« À ma grande surprise, le parcours s’est déroulé de manière extrêmement fluide. Dès le début, j’ai surtout éprouvé du plaisir, et cela a perduré tout au long du parcours. Je dois une grande partie de cette expérience aux personnes avec lesquelles j’ai entamé la randonnée : on a partagé les mêmes kilomètres, le même fardeau ainsi que les mêmes petits moments de bonheur en chemin. À cela s’ajoute l’équipe qui nous a bien soutenus. Une randonnée comme celle-ci est difficile, c’est certain, mais la solidarité et la connexion entre les participants vous donnent l’impression que tout est un peu plus facile. »

« Il y a deux moments qui sont gravés dans ma mémoire. Le premier était le départ sous l’arche, avec les centaines d’autres participants. Il y a une espèce de magie dans l’air quand tout le monde démarre simultanément avec le même objectif : parcourir une distance de 106 (101+5) km. Cela crée un lien et donne énormément d’énergie. Le deuxième moment a été le lever du soleil au sommet du mont Houwaart. On voit le brouillard se lever peu à peu, on sent les premiers rayons du soleil et on peut admirer le paysage environnant enveloppé d’une lueur dorée. Après autant de kilomètres dans la nuit, cette vision est une vraie bénédiction. De la magie à l’état pur ! »

« Il y en a toujours sur une telle distance. Pour moi, la partie la plus difficile s’est située approximativement au kilomètre 50. J’avais les jambes lourdes, probablement aussi parce que la Dodentocht s’était terminée récemment. Mais à un moment donné, la douleur ne s’aggrave plus, le corps s’y habitue, et il s’agit alors surtout de tenir bon mentalement. Le soutien des autres coureurs et marcheurs joue ici un rôle essentiel. On se serre les coudes. »

« J’en retire énormément de satisfaction. C’était une merveilleuse édition organisée à la perfection, nous avons eu de la chance avec la météo et l’ambiance était extraordinaire tout au long du parcours. Je n’en garde que de bons souvenirs. Je ne peux que la recommander vivement à tous ceux qui cherchent à se dépasser sur le plan sportif. J’attends déjà avec impatience la prochaine édition. Peut-être qu’une boucle supplémentaire de 10 km y sera ajoutée. Personnellement, cela ne me pose pas de problème ! »

« Pour moi, la Hagelandse 101 a été l’occasion de me fixer un objectif plus ambitieux. Je voulais ressentir ce que c’était d’entreprendre une randonnée aussi longue, afin de mieux comprendre et d’aider les clients qui sont confrontés à ce genre de défi. »

« Ma préparation a commencé par de courtes promenades de 7 à 12 km, généralement une à deux fois par semaine. Rapidement, j’ai remarqué que mon rythme s’améliorait et que je pouvais allonger les distances. Je suis donc passée à 24-25 km, puis à 30, 36, 38 et 42 km. Parfois, j’allais à pied de la maison au magasin à Hasselt, ce qui représente une distance de 38 km, juste pour emmagasiner quelques kilomètres supplémentaires. Deux semaines avant la Hagelandse 101, j’ai également participé au Boslandtrail de 50 km à Lommel. Cela m’a donné la confiance dont j’avais besoin. »

« Le départ a pour moi été le moment le moins agréable, parce que nous sommes nombreux à démarrer en même temps. Heureusement, j’ai vite trouvé mon rythme. C’était spécial d’être encouragée par les gens assis aux terrasses de Louvain, cette atmosphère m’a vraiment donné un coup de boost. Ensuite, le groupe s’est espacé, même si personnellement, je n’ai pas eu l’impression de ralentir. Après le deuxième point de ravitaillement, mon tendon d’Achille m’a de nouveau fait souffrir, un mal qui s’était manifesté pendant le BoslandTrail. Au troisième poste, j’ai essayé de changer de chaussures, mais la douleur était trop forte. Après 25 km, j’ai malheureusement dû prendre la difficile décision de m’arrêter. »

« Sans aucun doute, randonner le soir et la nuit. Je n’avais jamais fait cela auparavant et j’ai trouvé cela à la fois palpitant et très beau. Cela change radicalement l’ambiance de la randonnée. »

« J’ai dû abandonner la course au bout de 25 km et j’ai trouvé cela assez difficile. Car on se fixe un objectif et puis, on se sent mal de ne pas pouvoir l’atteindre. »

« J’en retire néanmoins un sentiment positif. Je n’ai pas terminé la randonnée, mais l’expérience reste bien entendu gravée dans ma mémoire. La randonnée nocturne a été particulièrement impressionnante : à la fois froide, spéciale et belle. Je recommande à tout le monde de vivre cela au moins une fois dans sa vie. Pour ma part, je suis fière d’avoir participé, car la valeur d’un tel défi ne se résume pas à franchir la lignée d’arrivée, mais est également liée à la course en elle-même. »

« J’aime énormément la nature. Vivre simplement et retourner aux sources. Cela me permet de booster ma santé physique et mentale. Ma soif d’aventure fait face à un obstacle : je souffre de polyarthrite rhumatoïde et de fibromyalgie. Ce que j’aimerais pouvoir faire se heurte donc souvent à ce que je peux en réalité faire. Cela ne m’empêche pas de mettre mon corps au défi, mais de manière adaptée : c’est pourquoi j’ai choisi de marcher la Hagelandse en optant pour les 55 km plutôt que les 101. »

« Pendant les vacances d’été, j’ai fait un trek près de Chimay et j’ai participé à une aventure en packraft au Luxembourg. Ces expériences de randonnée ont certainement porté leurs fruits. De plus, je promène mon chien chaque jour et, avant la Hagelandse, j’ai fait quelques promenades d’environ 20 km. Enfin, en une journée de travail au magasin, je fais en moyenne 12 000 pas. »

« Mieux que je ne l’espérais ! J’ai commencé les 55 km le matin avec un collègue. J’ai apprécié de vivre cette expérience à deux. Notre rythme de marche était similaire, nous avons beaucoup ri en chemin et nous nous sommes encouragés mutuellement lors des moments un peu plus difficiles. »

« Nous sommes partis à 8 h du matin et sommes arrivés à la ligne d’arrivée à 21 h. Nous avons bien pris notre temps. Nous avons trouvé les pauses aux postes d’avitaillement un peu trop agréables, ce qui nous a fait perdre beaucoup de temps. On peut boire un verre, s’asseoir un moment avec de la musique en fond sonore. À un moment donné, nous nous sommes rendu compte qu’il y avait surtout des supporters assis à ces tables et que les participants passaient plus rapidement. Nous nous sommes alors empressés de continuer notre chemin aussi (rires) ! »

« La Hagelandse est très bien organisée : le parcours est clairement balisé et le ravitaillement en cours de route est optimal. L’ambiance était conviviale et le parcours magnifique. »

« J’ai beaucoup aimé le fait que l’itinéraire se déroule principalement sur des chemins de terre, à travers des prairies et des forêts. La région est vallonnée, ce qui nous a permis d’admirer régulièrement des vues magnifiques tout au long du chemin. Marcher sur des chemins sinueux me donne un sentiment de liberté et d’aventure : j’adore ! C’était aussi agréable de voir d’autres personnes marcher. Nous partagions tous le même objectif, ce qui a créé une véritable atmosphère de connexion. »

« Après environ 25-30 km, j’ai vraiment commencé à ressentir des douleurs. À plusieurs reprises, nous nous sommes demandé ce que nous faisions. Mais même à ces moments-là, nous parvenions encore à rire. Et je n’ai pratiquement pas eu d’ampoules, grâce à la laine anti-pression Wandewol confortable que j’avais mise entre mes orteils. J’en suis très satisfaite ! » 

« De grands sourires et beaucoup de satisfaction ! Je suis fière d’avoir franchi la ligne d’arrivée et que tout se soit aussi bien passé. En route pour la prochaine aventure ! »

1.     Allez marcher. « La marche est à la portée de tous et elle est bénéfique pour le corps et l’esprit. Elle n’a que des effets positifs. »

2.     Rodez bien vos chaussures de randonnée. Comme je savais qu’il ne pleuvrait pas, je n’ai pas eu besoin de porter des chaussures imperméables. J’ai donc opté pour des chaussures parfaitement respirantes afin que mes pieds restent au sec, ce qui permet d’éviter les ampoules. Si de la pluie avait été annoncée, j’aurais porté des chaussures de randonnée avec membrane Gore-Tex basses.

3.     Entraînez-vous aux dénivelés. « Ainsi, vous saurez à l’avance comment vos jambes et vos genoux y réagissent. »

4.     Divisez l’itinéraire en plus petites étapes. « Tenez compte des postes de ravitaillement et fractionnez votre marche en plus petites étapes. Ça fait une sacrée différence mentalement ! »

5.     Changez de chaussettes. « À mi-parcours, il y a un point d’échange de bagages. Vous pouvez y faire livrer des vêtements de randonnée, des chaussettes, des chaussures de randonnée ou une brosse à dents. J’y ai changé de chaussettes pour pouvoir repartir les pieds bien au sec. »

6.     N’emportez pas trop de nourriture. « Des collations plus que suffisantes sont distribuées pendant la Hagelandse 101. Ne mettez donc que le strict nécessaire dans votre sac à dos, car vous allez le porter sur toute la distance. »

7.     Portez une montre de sport : « L’accessoire idéal pour garder un œil sur la distance parcourue, votre rythme et le nombre de pas que vous avez déjà faits. Ça motive ! »

•    Une veste imperméable : « Je n’en ai pas eu besoin, heureusement, mais en Belgique, c’est plus prudent… »

•    Une polaire : « Une polaire fine pour la nuit ne pèse pas lourd et ne prend pratiquement pas de place. »

•    Des bâtons de randonnée : « Ils permettent de répartir la charge sur l’ensemble du corps. Une aide précieuse. »

•    Des chaussettes de randonnée : « Changez de chaussettes tous les 20 km. C’est indispensable pour éviter les ampoules. »

•    De la laine wandelwol : « Cette laine offre un grand confort et permet d’éviter les ampoules. Un véritable essentiel ! »

•    Des gourdes ou un CamelBak avec suffisamment d’eau. Des pastilles de boisson sportive à diluer dans l’eau sont aussi bien pratiques.

•    Des en-cas : « Très pratiques à avoir dans sa poche en cas de coup de mou, même si le ravitaillement prévu est amplement suffisant. »